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Eretria XXVI – Céramique en contextes
Érétrie au tournant des époques archaïque et classique (2 volumes)
Tamara Saggini
Fouilles et recherches, publication de l’école Suisse d’Archéologie en Grèce

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Eretria XXVI – Céramique en contextes. Érétrie au tournant des époques archaïque et classique (2 volumes)

Auteur

Parution

Format

22 x 30 cm

Nombre de page

664 pages

Contenu

vol. 1 : 360 pages ; vol. 2 : 304 pages, 39 graphiques et 298 planches

Reliure

broché

ISBN

9782889681709

Épisode marquant de l’histoire grecque, les Guerres médiques se situent à la charnière entre les époques archaïque et classique. Elles constituent également un tournant dans le destin d’Érétrie, mise à sac par les troupes perses en 490 av. J.-C. Siège, destructions, déportation : Hérodote relate la catastrophe par le menu. En revanche, on sait peu de choses sur la cité durant la période qui précède les événements, sur l’étendue des dégâts occasionnés par le passage des Perses et sur la manière dont Érétrie se relève ensuite. Cet ouvrage, résultant d’une thèse de doctorat, propose un éclairage nouveau sur ces questions, en confrontant les sources historiques à un examen approfondi des vestiges archéologiques. L’analyse contextuelle du matériel issu des fouilles réalisées dans la ville par les archéologues suisses depuis les années 1960 constitue le cœur de l’étude. Un catalogue de plus de 1500 entrées offre un riche panorama de la céramique du 6e et du début du 5e siècle, produite localement ou importée. L’étude de ce mobilier et des contextes de provenance renseigne sur la fonction des divers espaces urbains et sur leur développement. Elle révèle des continuités et des ruptures, tant dans la culture matérielle que dans l’occupation de la ville, que l’autrice confronte à l’histoire évènementielle, afin de mesurer l’impact des Guerres médiques sur la cité. Quartiers désaffectés, productions artisanales interrompues, tombes intra-muros ou réfections hâtives, les indices sont nombreux à témoigner des bouleversements qui affectèrent durablement la vie de la population érétrienne.

Tamara Saggini a obtenu son doctorat à l’Université de Genève. Elle est actuellement Senior researcher dans le projet financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique, le SEFR et l’ESAG sur le sanctuaire d’Artémis à Amarynthos. Elle y co-dirige les fouilles et participe à la direction de la publication des temples et du matériel qui en est issu.

 

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