UGS : 9782884743433 Catégorie : Étiquette :

FACES 78 – Architecture amodale
Journal d’architecture suisse, Automne 2020
Collectif
ISBN 9782884743433

 

 25.00

FACES 78 – Architecture amodale Journal d’architecture suisse, Automne 2020

Auteur

Parution

Format

24.5 x 33 cm

Contenu

illustration nb

Nombre de page

72 pages

Reliure

agrafé

ISBN

9782884743433

« Il y a un état psychophysiologique qui revient dans les textes qui suivent, et en particulier dans celui de Ido Avissar : la fatigue. Ou plutôt la fatigue du regard. La question que pose ce numéro de Faces est de savoir comment sublimer cette lassitude visuelle que provoque chez l’observateur cette époque du capitalisme tardif, faisant du territoire périurbain un champ de bataille de bâtiments — enseignes distribués selon une logique marchande, chaque objet s’efforçant, en termes de science de l’information, d’être aussi imprédictible que possible. Dans cette culture où elle prétend représenter l’identité, la différence devient une forme de répétition du semblable car, pour reprendre les termes de Vittorio Gregotti dans L’Architettura del realismo critico, elle “répète l’infraction”, elle répète “un impératif qui consiste à se différencier à tout prix”. À bien y regarder, nous pourrions parler d’une forme de chaos monotone, une “grisaille du monde” dans laquelle les objets, jetés de façon plus ou moins hasardeuse, finissent, dans leur jeu d’opposition marquée, par se neutraliser les uns les autres.

Or, le propos des textes qui suivent est de partir d’une forme d’acceptation de ce paradoxe, en vue de racheter ces non-lieux par une variation répétitive, une différence dans la répétition, figure multiple qui a été largement exploitée depuis les années 1960, alors qu’émergent des expériences artistiques optiques et cinétiques inédites. Les nombreuses références dans cette livraison de Faces à l’art non compositionnel, non relationnel, non représentationnel, de ces années-là, nous rappellent que ces phénomènes de démembrement du territoire, de perte de centralité, de segmentation des moyens de production et de consommation étaient des réalités il y a cinquante ans et que, face à ce mouvement entropique généralisé, l’art s’est positionné comme œuvre ouverte et disponible, jouant de son mutisme apparent. »
(Paolo Amaldi, extrait de l’éditorial) 

Après cinq ans d’absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale.

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